top of page

2025

« MURMURES D’ÂMES»
Exposition du 13 mars au 12 avril 2025

Espace Paris

Trois hommes, trois artistes, trois visions du monde qui s’entrechoquent. Vanities Gallery est heureuse de vous convier à l’exposition « Murmures d’âmes » présentant les oeuvres de Long Bing, Han Yu et Zhu Qinwei.
"Murmures d'âmes" exprime le dialogue intérieur de trois visions artistiques : une quête existentielle à travers le passé et la mémoire, une exploration des tensions et émotions universelles, et une libération des angoisses par un élan créatif. Chaque oeuvre devient un écho intime, entre douleur et transcendance.
Long Bing, c’est la trace de l’humanité qui traverse l’espace et le temps, la sensibilité de l’âme qui se recherche et appréhende le monde dans sa complexité la pus intime. C’est une ode à son parcours dans le monde à l’aventure qu’est la vie. Dans une tendresse réelle, il exprime avec simplicité le passé, le mémoriel, les sensations et l’Existentialisme.


Quant à Han Yu, il se focalise sur des moments de vie, des événements forts, nous ressentons la tension dans son travail, celle qui traverse nos vies, nos doutes, nos errances. Avec acuité il nous révèle nos sensibilités, nos craintes et nos désirs les plus intimes, sont expression se veut vive et audacieuse.


Enfin Zhu Qingwei, applique l’axiome rédempteur développé par Nietzsche lequel décrit dans La Naissance d’une tragédie que la mission suprême de l'art est de nous libérer des terreurs de la nuit qui nous hantent sans cesse, de guérir la douleur aiguë causée par notre comportement conscient1 . Son travail s’articule sur le besoin d’extérioriser nos craintes, nos doutes, avec vivacité, parfois avec des couleurs vives, de temps à autres par des formes plus douces. Son travail est la conclusion du soi qui se dépasse pour advenir.


1. « Seule comme vision esthétique est rendue possible, même à ce spectateur désintéressé et calme, cette fusion joyeuse et profonde dans la douleur de l’individu ; c’est précisément dans cette fusion qu’il se sent un avec l’unité la plus profonde du monde, et cette souffrance même s’est transformée pour lui en une résonance et une mélodie divines. » (La Naissance de la tragédie, chapitre 24, Nietzsche).
 

« TEMPO»

Exposition du 17 janvier au 1er mars 2025

Espace Paris

Le "Tempo" de la vie, les échos des ondes, et le rythme des sens : autant d’univers que l’exposition de Maxence Doré nous invite à explorer. Son travail, empreint d’une grande finesse technique, plonge au cœur des circonvolutions des fractales, ces figures mathématiques complexes, qu’il conçoit comme un miroir des échos de nos sentiments intérieurs.

Artiste en pleine ascension, Maxence Doré est actuellement en résidence au Pavillon des Indes à Courbevoie. Ce cadre inspirant lui permet de poursuivre sa réflexion sur des thèmes fondamentaux qui jalonnent son travail : la philosophie, le sens de la vie, et l’évolution dans l’espace-temps. Sa démarche artistique se déploie à travers des formes qui s'entrechoquent, dialoguent et s’expriment comme autant d’odes à l’esprit humain.

À travers cette exploration, il fait siennes les paroles de Wassily Kandinsky : « Toute œuvre d'art est l'enfant de son temps et, bien souvent, la mère de nos sentiments* ». Maxence Doré traduit cette idée en une pratique artistique où chaque fractale devient une fenêtre sur l'invisible, une passerelle entre la matière et l’émotion. Ses œuvres, oscillant entre abstraction et introspection, interrogent notre place dans l’univers et le dialogue constant entre l’intériorité humaine et les forces extérieures.

L’exposition propose une immersion sensorielle et philosophique, où le visiteur est invité à ralentir et à résonner avec ces rythmes subtils. Un voyage unique à la croisée de l’art, de la science et de la métaphysique.

*Du spirituel dans l'art, et dans la peinture en particulier, Wassily Kandinsky (1866-1944) publié en 1911.

« INATTENDUE »

Du12 décembre 2024 au 11 janvier 2025

Espace Paris

« Tout le bonheur du monde est dans l'inattendu٭», disait l’immortel Jean d’Ormesson. L’inattendu, c’est une rencontre, une amitié, la collision de deux âmes qui s’apprivoisent et se découvrent. La vie, par essence, est inattendue : elle incarne le chaos, au sens mathématique du terme, où la multitude de facteurs rend impossible toute prédiction. En y réfléchissant bien, nous sommes entourés par cet abysse, naviguant tous dans les eaux troubles de l’existence. Sommes-nous le résultat de nos actions, ou bien l’origine de notre histoire ? Les deux sont vrais : parfois nous influençons nos vies, d’autres fois, nous en subissons le courant.

Les œuvres de David Feruch traduisent cette philosophie. En utilisant les nouvelles technologies, il crée des œuvres où mathématiques et fractales se font chimères, métaphores de notre crise existentielle. Nous sommes un agglomérat d’atomes, de gènes, un être physique d’où naissent pourtant pensée et questionnement. Sa série Résidence explore cette thématique, interrogeant la genèse du tout à partir du rien.

Il enrichit cette série d’œuvres plus figuratives, où la recomposition symbolise l’idée que nous sommes faits d’un tout : de nos origines, de notre passé, de notre éducation, de notre chair.

Chaque être humain est unique ; il incarne, osons le dire, l’inattendu dans l’espace-temps.

٭ Citation tirée du livre C’était bien paru en 2013

bottom of page